Devant près de 14 000 personnes (ne pas croire le chiffre officiel farfelu), Brest a complètement raté son rendez-vous contre l’AJ Auxerre. Des mauvais choix, un match manqué, hier soir, seul Auxerre a joué un quart de finale de Coupe de France. A se demander si la volonté de se qualifier était réelle malgré la portée de ce match pour l’histoire du club.
Alors qu’Alex Dupont récupère enfin Belaud et le titularise, on pensait qu’il allait en profiter pour reposer quelques éléments comme Johann Ramaré. Le milieu de terrain est quand même aligné avec son compère Pérez devant la sentinelle Touré.

Un trio qui va fonctionner pendant un peu plus d’une demi-heure. Malheureusement, le capitaine est victime d’un choc sur le pied et doit sortir prématurément à la place de Cuvillier (42′) et c’est là que les soucis ont commencé pour les Bretons. Malheureusement, mis à part une tête précipitée de Grougi, alors qu’il avait le temps de contrôler (22′), et un centre-tir de Touré (32′), les Finistériens n’ont pas réussi à se montrer dangereux pendant la période cohérente.

L’entrée en jeu de Cuvillier a déséquilibré l’équipe brestoise qui va complètement déjouer après l’entrée de Belghazouani à la place de Belaud (71′). Non seulement, la perte du latéral droit affaiblit l’équipe mais il n’est pas remplacé par un joueur poste pour poste alors que Tritz est sur le banc de touche. Birama Touré, lui, est contraint d’abandonner le milieu pour devenir latéral droit.

Offensivement, Belghazouani va complètement manquer son entrée en dilapidant un nombre incalculable de ballons. Le latéral droit Tritz arrive finalement à la place de Grougi mais c’est sous la contrainte que ce changement a lieu. Le milieu stadiste demandait à sortir depuis de longues minutes jusqu’à ce qu’il envoie promener un ballon avant de s’écrouler, perclus de crampes (100′).

Cependant, l’ascendant est auxerrois depuis près de quarante minutes. Il n’y a plus qu’Hartock qui s’illustre en repoussant les assauts icaunais. La séance de tirs au but est inéluctable.


Durant celle-ci, Léon va se révéler, les Auxerrois ont étudié la façon de tirer des Brestois, tout est noté sur la bouteille d’eau de leur portier. Adnane a vu son premier tir repoussé, la panenka de Cuvillier est passée car elle a été manquée.



En fin de course, Fontaine a raté son tir en remettant les deux équipes à égalité mais Falette a le malheur de voir son penalty repoussé par le poteau. On ne saura vraiment jamais si une séance de tirs au but peut se gagner avant un match mais en tout cas, Jean-Luc Vannuchi et son staff n’ont rien laissé au hasard.

Côté brestois, on doute sur tous les points aujourd’hui : capacités pour retrouver le podium, volonté réelle de se qualifier, on ne sait vraiment plus vers quoi se dirige le Stade Brestois. C’est aux joueurs de répondre lundi contre Châteauroux.
