Les Finistériens ont eu des opportunités en première période. Notamment, un centre tendu de Taïpa qui file devant le but lavallois. Personne ne peut reprendre même Kilian Le Menec qui se jette (12’) ! Laval est bien organisé mais pas seulement, car Patron reste vigilant pour repousser un coup-franc de Perrier (21’) ! Avant la pause, Mourdi peut ouvrir la marque mais il contourne Vergnol et se fait reprendre sèchement (32’).
La réussite n’est pas au rendez-vous, pas plus pour Killian Le Menec qui voit sa tentative finir dans le petit filet (35e) ! Après le repos, Brest se fait cueillir par Maloisel qui oblige Patron à une parade compliquée (46’) Plus de peur que mal car derrière, après un service de Le Menec, Jacob reprend instantanément de l’intérieur du pied et surprend Vergnol (54’).
Entre temps, Brest avait de quoi se sentir lésé d’un penalty sur Sissoko (49’). La fin de match est débridée. Alors que Buon tombe sur un Vergnol qui qui réussit une parade énorme (77’) et que Simao gâche un beau ballon de contre (90+1).
Laval a deux cartouches pour revenir mais ni Perrier (90+3) ni Porcher (90+3) ne trouvent le cadre, pas de quoi démoraliser Jean-Fabien Peslier, le coach lavallois : « Il y a forcément une déception de résultats. Je suis plutôt satisfait de ce que j’ai vu de mon équipe. C’est plutôt positif car on avait pas mal de déficits dans plusieurs domaines par rapport à Brest. On a montré quand même de belles choses. »
Un discours en totale adéquation avec Éric Assadourian : « On n’a pas pu développer ce qu’on voulait faire, le mérite en revient à Laval. Ce qui a fait la différence, c’est la maturité et certains joueurs clés de l’équipe. A Laval, ils ont un peu plongé physiquement, je regrette qu’on n’ait pas marqué le deuxième plus tôt. » « Félicitations aux deux équipes, vive la formation française » conclut l’entraîneur brestois. Pas mieux.