Si on pouvait s’attendre à voir des Brestois moins entreprenants compte-tenu du manque d’enjeu, il était plus étonnant de voir le manque d’allant de la formation havraise, pourtant postée sur la troisième marche du podium.
Avec la place accordée aux jeunes, Brest offrait un visage similaire aux précédentes sorties avec, toutefois, un Valentin Henry disponible devant à côté d’Alphonse. Si Grougi teste Farnolle sur une frappe lointaine (2′) il faut attendre plusieurs minutes pour voir une autre occasion mettre à contribution un des portiers.
Les Normands finissent mieux la première période et Hartock doit dégager un centre de Ayasse (35′). Le gardien finistérien doit tout de même repousser au-dessus de sa transversale un ballon plus chaud de Chebake (45′).
A la reprise, Brest est plus entreprenant avec une frappe d’Henry qui frôle le cadre (48′) et aussi une montée en puissance de Jacob qui s’installe sans peine dans le onze. Si les occasions peinent à s’enchaîner, Lys Mousset secoue la défense bretonne dès son entrée avec une tête qu’Hartock doit renvoyer (62′). Entré en jeu aussi, Joseph-Monrose tente une frappe mais c’est sans danger pour Farnolle (71′).
Les actions s’enchaînent enfin, Battocchio décoche un missile qui frôle les buts (77′) puis Bryan Pelé, après une action très chaude voit sa reprise détournée de justesse par un défenseur qui se jette (80′). Dans la foulée, Mousset offre la balle de match à Duhamel qui manque inexplicablement le cadre (81′).
Rien ne sera marqué dans cette rencontre disputée sous la pluie et toujours sur cette pelouse en mauvais état. Si Brest a manqué son championnat en ne gagnant pas les matchs charnières, après avoir joué tous les candidats au podium final, on peut dire que l’écart au classement ne se vérifie pas sur le terrain. La L2 est faible et Brest n’a pas su être assez régulier pour en profiter. Le Havre, lui, est toujours dans le coup mais devra quand même être bien plus ambitieux pour aller plus haut.